Planteurs volontaires : feu vert pour une opération à Seclin
Publié le 06/02/2015
Munis de
bêches, ciseaux, d’une débroussailleuse thermique, des planteurs
volontaires ont débarqué jeudi matin, à Seclin, dans un ancien chemin
agricole, avec l’espoir, en le reboisant de 1 500 arbustes, de le
réhabiliter.
Braver le froid pour planter des arbres, certains
diront qu’ils sont givrés. Eux vous rétorqueront qu’ils sont engagés et
passionnés de nature. Thierry Luisin, Alan Guillou et Cédric Macrez,
fondateurs de l’association des Planteurs volontaires en 2013, avaient
organisé, jeudi, une nouvelle opération de reboisement. Et avaient ciblé
Seclin, en collaboration avec l’office de tourisme.
Un chemin délaissé par le public qui relie le fort de
Seclin à la zone Unexpo (à hauteur des cheminées Philippe) qui a
pourtant une histoire. «
Il s’agit d’un très vieux chemin agricole qui
servait de transit pour les personnes, les marchandises et qui a été
engloutie par l’urbanisation
» , explique Alan Guillou. Les Planteurs
volontaires ont décidé de réhabiliter cet ancien chemin pour qu’il
puisse être, de nouveau, emprunté.
Des essences locales
Ils ont d’abord cherché des financements, puis
mobilisé des troupes. Des associations. Centres de formations. Des
structures d’accueil... Autant de bonnes volontés qui ont accepté de
retrousser leurs manches pour nettoyer 200 mètres du site. L’arborer
d’essences locales. Principalement de noisetiers, noyers, d’arbres à
fruits à coques pour que «
dans 30 ans, les promeneurs puissent glaner
», imagine Alan Guillou pendant que Benjamin, du
CFA de l’institut de Genech, essaie de ne pas glisser sur les
accotements. «
Mais ça va, je m’attendais à ce que la terre soit plus dure à travailler
», confie-t-il.
Un seul Seclinois...Braver les intempéries, «
c’est toujours mieux que de travailler dans la grande distribution
». Le trentenaire a choisi la voie paysagère pour
s’offrir un avenir meilleur. Comme lui, jeudi, près de 80 personnes
auront planté 1 500 arbustes. Et un seul Seclinois a répondu à l’appel
de l’office de tourisme, Marcel, 66 ans. «
Je pense que le mauvais temps a rebuté pas mal de monde. » Peut-être est-ce la seule raison...
Quand les hôteliers
plantent... des hôtels pour nos insectes à Gondecourt
Publié le
19/01/2015
PAR ISABELLE
ELLENDER
La zone de maraîchage par l’insertion de Gondecourt
est désormais ceinturée par une haie. L’opération a réuni l’Association des planteurs
volontaires, des salariés de Novotel, la société Pur Projet, des jeunes d’un
IME de Villeneuve d’Ascq, et bien sûr l’équipe de maraîchers. Objectif :
préserverla biodiversité.
Deux cents
arbustes et quinze fruitiers ont été plantés sur la zone de maraîchage bio à la
sortie de Gondecourt, par des hôteliers et des élèves d’IME.
On a tous
vu, dans les hôtels, ces panonceaux nous invitant à ne laisser au sol que les
serviettes de toilette sales, pour économiser l’énergie. On s’est parfois dit
que le développement durable a bon dos, et qu’il s’agit surtout, pour l’hôtel
en question, d’économiser... quelques sous. Eh bien, ce vendredi à Gondecourt,
des responsables d’hôtels Novotel ont tenu à nous prouver le contraire.
« La
moitié de ces économies est versée à des projets liés au développement durable »,
a ainsi fait savoir Arnaud Feucherolles, directeur qualité et développement
durable Mercure-Novotel France. « Nous venons d’ailleurs d’obtenir la
certification ISO 14001 pour nos actions : tri des déchets, économies sur le
linge lavé, ampoules led, réduction de la consommation en eau, etc. »
Deux cents arbustes, quinze fruitiers
L’opération,
organisée vendredi à Gondecourt, fait partie intégrante de ce programme.
Vingt-cinq collaborateurs du groupe (directeurs d’hôtels Novotel, etc.) se sont
déplacés pour mettre en terre 200 arbustes. Sous la houlette de Thierry Luisin,
de l’Association des planteurs volontaires, fusains d’Europe, troëns des bois,
épinettes noires, cornouilliers, charmes ont pris place autour de la zone de
maraîchage pilotée par le centre d’insertion Bois-Blancs, à Lille.
Quinze
fruitiers (pruniers, pommiers, poiriers, des variétés régionales anciennes) ont
également été plantés par les hôteliers, ou par les jeunes de l’IME du
Chemin-Vert, à Villeneuve d’Ascq. La zone de maraîchage est donc ceinte, désormais, d’une
belle haie...
Région la moins boisée de France
On comprend
l’intérêt de ce type d’opérations quand on écoute Thierry Luisin : « Notre
région est la moins boisée de France, avec 10 % de surface boisée, contre 30 %
en moyenne au niveau national. Les haies et les vergers ont une multitude de
fonctions, dont celle de lutter contre la pollution, éviter les mouvements de
terrain, abriter les insectes ». Ce qui fera dire à Jean-Marie Deshoux, cofondateur
de Pur Projet (qui accompagne le groupe Accor dans ce type d’actions) qu’on
plantait vendredi des « hôtels à insectes, qui vont accueillir les hôtes de
l’agriculture de demain ».
EN SAVOIR PLUS
Le
maraîchage d’insertion à Gondecourt : (89, rue de la Barre). Ce chantier d’insertion,
piloté par le CIBB des Bois-Blancs, à Lille, a été lancé à la rentrée 2013 et
s’est concrétisé en septembre 2014 par l’ouverture d’un point-vente de légumes.
Les
plantations financées par Accor : le groupe Accor, accompagné par la société Pur Projet,
a planté 3 millions d’arbres en quatre ans. Outre le site de Gondecourt, deux
autres lieux vont être plantés ces jours-ci : l’un près de Toulouse, l’autre
près de Lyon.
L’Association
des planteurs volontaires Nord - Pas-de-Calais : créée en 2013, elle a pour objectif
de reboiser notre région, en associant les simples citoyens, personnes
handicapées, détenus, salariés, etc.) ; 800 à 1 000 personnes plantent 20 000
arbres par an.
Boiry-Notre-Dame : on a vu une forêt pousser sous nos
yeux en une seule journée
PUBLIÉ LE 07/11/2014
PAR MAXIME MASCOLI (texte) et
PASCAL BONNIERE (photos)
Les Planteurs volontaires du Nord -
Pas-de-Calais ont fait, un peu, reculer la déforestation galopante de la
région. Aidés d’élèves du lycée agricole du Tilloy et de détenus de la maison
d’arrêt de Douai, ils ont planté pas moins de 4 660 arbres dans un champ. Un
investissement pour les générations futures.
Elles
ressemblent encore à des brindilles, mais, d’ici quelques décennies, ces jeunes
pousses formeront une dense forêt là où il n’y avait hier qu’un simple champ
près de Boiry-Notre-Dame. En tout, ce sont 4 660 arbres qui ont été plantés en
l’espace d’une journée grâce aux Planteurs volontaires du Nord - Pas-de-Calais,
une association qui a pour objectif de reboiser la région, fortement
déficitaire en espaces forestiers.
« C’est
l’agriculteur propriétaire du terrain qui nous a contactés pour que l’on plante
des essences », détaille Thierry Luisin, membre de l’association née il y a un an.
Pourquoi a-t-il décidé de se passer ainsi d’une telle terre cultivable ? « C’est
une parcelle qui rapporte, mais elle est difficile à cultiver, explique François Vivier, le propriétaire. Alors je voulais faire quelque chose dont
profiteraient mes enfants et petits-enfants. Moi, j’en tirerai un honneur. » Grâce à son geste, c’est 1,6 hectare de bois supplémentaire dans la
région. Une goutte de verdure bienvenue (voir ci-dessous).
Ces 4 660
jeunes chênes, frênes, noisetiers et autres merisiers ne se sont pas plantés
seuls. C’est le second intérêt de l’opération des Planteurs volontaires : une
cinquantaine de jeunes du lycée agricole de Tilloy-les-Mofflaines et des
détenus en fin de peine de la maison d’arrêt de Douai ont travaillé main dans
la main vendredi toute la journée.
L’occasion
pour les premiers de se lancer dans des travaux pratiques – « on est
aussi bien dans de l’aménagement paysager que dans la production », se
félicite un enseignant, Guillaume Podevins – et de sortir, tout en se sentant
utile, pour les seconds. « Être
bénévole au moins une fois dans sa vie, c’est agréable », sourit
l’un d’eux, pelle à la main. « Ça
permet de casser la mauvaise image des détenus », soutient leur accompagnateur.
Planteurs volontaires : feu vert pour une opération à Seclin
Publié le 06/02/2015
Munis de bêches, ciseaux, d’une débroussailleuse thermique, des planteurs volontaires ont débarqué jeudi matin, à Seclin, dans un ancien chemin agricole, avec l’espoir, en le reboisant de 1 500 arbustes, de le réhabiliter.
Braver le froid pour planter des arbres, certains
diront qu’ils sont givrés. Eux vous rétorqueront qu’ils sont engagés et
passionnés de nature. Thierry Luisin, Alan Guillou et Cédric Macrez,
fondateurs de l’association des Planteurs volontaires en 2013, avaient
organisé, jeudi, une nouvelle opération de reboisement. Et avaient ciblé
Seclin, en collaboration avec l’office de tourisme.
Un chemin délaissé par le public qui relie le fort de
Seclin à la zone Unexpo (à hauteur des cheminées Philippe) qui a
pourtant une histoire. «
Il s’agit d’un très vieux chemin agricole qui
servait de transit pour les personnes, les marchandises et qui a été
engloutie par l’urbanisation
» , explique Alan Guillou. Les Planteurs
volontaires ont décidé de réhabiliter cet ancien chemin pour qu’il
puisse être, de nouveau, emprunté.
Des essences locales
Ils ont d’abord cherché des financements, puis
mobilisé des troupes. Des associations. Centres de formations. Des
structures d’accueil... Autant de bonnes volontés qui ont accepté de
retrousser leurs manches pour nettoyer 200 mètres du site. L’arborer
d’essences locales. Principalement de noisetiers, noyers, d’arbres à
fruits à coques pour que «
dans 30 ans, les promeneurs puissent glaner
», imagine Alan Guillou pendant que Benjamin, du
CFA de l’institut de Genech, essaie de ne pas glisser sur les
accotements. «
Mais ça va, je m’attendais à ce que la terre soit plus dure à travailler
», confie-t-il.
Un seul Seclinois...Braver les intempéries, « c’est toujours mieux que de travailler dans la grande distribution ». Le trentenaire a choisi la voie paysagère pour s’offrir un avenir meilleur. Comme lui, jeudi, près de 80 personnes auront planté 1 500 arbustes. Et un seul Seclinois a répondu à l’appel de l’office de tourisme, Marcel, 66 ans. « Je pense que le mauvais temps a rebuté pas mal de monde. » Peut-être est-ce la seule raison...
Quand les hôteliers
plantent... des hôtels pour nos insectes à Gondecourt
Publié le
19/01/2015
PAR ISABELLE
ELLENDER
La zone de maraîchage par l’insertion de Gondecourt
est désormais ceinturée par une haie. L’opération a réuni l’Association des planteurs
volontaires, des salariés de Novotel, la société Pur Projet, des jeunes d’un
IME de Villeneuve d’Ascq, et bien sûr l’équipe de maraîchers. Objectif :
préserverla biodiversité.
Deux cents
arbustes et quinze fruitiers ont été plantés sur la zone de maraîchage bio à la
sortie de Gondecourt, par des hôteliers et des élèves d’IME.
On a tous
vu, dans les hôtels, ces panonceaux nous invitant à ne laisser au sol que les
serviettes de toilette sales, pour économiser l’énergie. On s’est parfois dit
que le développement durable a bon dos, et qu’il s’agit surtout, pour l’hôtel
en question, d’économiser... quelques sous. Eh bien, ce vendredi à Gondecourt,
des responsables d’hôtels Novotel ont tenu à nous prouver le contraire.
« La
moitié de ces économies est versée à des projets liés au développement durable »,
a ainsi fait savoir Arnaud Feucherolles, directeur qualité et développement
durable Mercure-Novotel France. « Nous venons d’ailleurs d’obtenir la
certification ISO 14001 pour nos actions : tri des déchets, économies sur le
linge lavé, ampoules led, réduction de la consommation en eau, etc. »
Deux cents arbustes, quinze fruitiers
L’opération,
organisée vendredi à Gondecourt, fait partie intégrante de ce programme.
Vingt-cinq collaborateurs du groupe (directeurs d’hôtels Novotel, etc.) se sont
déplacés pour mettre en terre 200 arbustes. Sous la houlette de Thierry Luisin,
de l’Association des planteurs volontaires, fusains d’Europe, troëns des bois,
épinettes noires, cornouilliers, charmes ont pris place autour de la zone de
maraîchage pilotée par le centre d’insertion Bois-Blancs, à Lille.
Quinze
fruitiers (pruniers, pommiers, poiriers, des variétés régionales anciennes) ont
également été plantés par les hôteliers, ou par les jeunes de l’IME du
Chemin-Vert, à Villeneuve d’Ascq. La zone de maraîchage est donc ceinte, désormais, d’une
belle haie...
Région la moins boisée de France
On comprend
l’intérêt de ce type d’opérations quand on écoute Thierry Luisin : « Notre
région est la moins boisée de France, avec 10 % de surface boisée, contre 30 %
en moyenne au niveau national. Les haies et les vergers ont une multitude de
fonctions, dont celle de lutter contre la pollution, éviter les mouvements de
terrain, abriter les insectes ». Ce qui fera dire à Jean-Marie Deshoux, cofondateur
de Pur Projet (qui accompagne le groupe Accor dans ce type d’actions) qu’on
plantait vendredi des « hôtels à insectes, qui vont accueillir les hôtes de
l’agriculture de demain ».
EN SAVOIR PLUS
Le
maraîchage d’insertion à Gondecourt : (89, rue de la Barre). Ce chantier d’insertion,
piloté par le CIBB des Bois-Blancs, à Lille, a été lancé à la rentrée 2013 et
s’est concrétisé en septembre 2014 par l’ouverture d’un point-vente de légumes.
Les
plantations financées par Accor : le groupe Accor, accompagné par la société Pur Projet,
a planté 3 millions d’arbres en quatre ans. Outre le site de Gondecourt, deux
autres lieux vont être plantés ces jours-ci : l’un près de Toulouse, l’autre
près de Lyon.
L’Association
des planteurs volontaires Nord - Pas-de-Calais : créée en 2013, elle a pour objectif
de reboiser notre région, en associant les simples citoyens, personnes
handicapées, détenus, salariés, etc.) ; 800 à 1 000 personnes plantent 20 000
arbres par an.
Boiry-Notre-Dame : on a vu une forêt pousser sous nos
yeux en une seule journée
Sur le
terrain, les lycéens n’hésitent pas une seconde à aller les voir. « Les
jeunes n’ont rien dit quand ils ont su qu’il y aurait des détenus, ni leurs
parents d’ailleurs », sourit Guillaume Podevins. Ce jour-là, les graines de la tolérance ont
aussi été plantées et ne demandent plus qu’à germer.
Ils reboisent le Nord-Pas-de-Calais
Publié sur le site www.franceinfo.fr, le 02/08/2014
Les Planteurs Volontaires du Nord-Pas-de-Calais
Grâce à des centaines de bénévoles, "Les Planteurs Volontaires du Nord-Pas-de-Calais" interviennent dans la région la moins boisée de France.
L’association des Planteurs Volontaires du Nord Pas de Calais développe des projets de reboisement citoyen sur l'ensemble de la région la moins boisée de France (9% contre 30% de moyenne nationale).L’objectif est de mobiliser et de sensibiliser les habitants, et les collectivités, autour d’un projet d’intérêt général : la préservation et l’amélioration de l’environnement de proximité par un geste simple, la plantation d’un arbre.
L'hiver dernier, de novembre à mars, 500 bénévoles ( des enfants de centres de loisirs tout comme des grands-parents) ont planté 20.000 arbres ou arbustes. "Uniquement des essences traditionnelles de la région, précise Thierry Luisin, co-fondateur de l'association. Des noisetiers, des saules, des érables, des frênes, des fusains..."
Association des Planteurs Volontaires du Nord-Pas-de-Calais / 1, rue de Seclin / 59000 LILLE
Nicolas Stoufflet
Retrouvez l'article sur le site: http://www.franceinfo.fr/emission/les-uns-pour-les-autres/2014-ete/ils-reboisent-le-nord-pas-de-calais-08-02-2014-05-18
Et si on plantait des arbres sur le chemin franco-belge de Saint Piat?
PUBLIÉ
LE 16/07/2014
Il était une
fois un chemin transfrontalier presque rectiligne, reliant depuis des siècles
la partie française et le secteur belge du vieux « pays de Pévèle ».
Trente-deux kilomètres, entre Tournai, Bouvines et Seclin, dont deux-tiers en
France. Un premier projet avait été inscrit dans le cadre du programme européen
Interreg, en 2013 : « Europiat Tournai, Bouvines, Seclin ».
Tourisme et préservation
Le nouveau
projet, « Mosaïque de paysages », est porté par l’office de tourisme de Seclin
et l’association des Planteurs volontaires (lire ci-dessous).
« Le développement de ce chemin est important pour le développement
économique et touristique du secteur », analyse Sophie
Boniface, la directrice de l’office de tourisme. Il s’agit donc de « valoriser touristiquement ce chemin, de le préserver grâce à des
plantations car sinon, il risque de disparaître, en étant cultivé, ou tout
simplement oublié. » Les chemins connexes à cet axe principal
pourraient, eux aussi, bénéficier de plantations d’arbres et d’arbustes.
« Il s’agit de confirmer la vocation écologique de cette trame verte
et de constituer la partie inférieure d’une ceinture verte autour de Lille,
alors que pour l’instant, il y a un trou entre Bouvines et Seclin. »
Tout le monde peut participer
L’originalité
du projet, c’est aussi de faire participer tout un chacun : 4 000 arbres et
arbustes devraient être plantés la première année. Essentiellement des saules
têtards, emblématiques de notre région, mais aussi des viornes, des charmes,
des troènes, des fruitiers aussi. On peut déjà s’inscrire auprès de l’office de
tourisme de Seclin.
Le dossier a
été envoyé à deux fondations : Norauto et la Fondation de France et ses
concepteurs espèrent que leur idée sera retenue... et subventionnée. Car
l’ensemble a un coût : 69 000 € dans un premier temps. Cela comprend les «
diagnostics » et études techniques, l’encadrement, les fournitures (12 000 €
pour 4 000 arbres et arbustes et cent fruitiers), le matériel, une exposition,
etc.
Contact : office de
tourisme de Seclin et environs, 03 20 90 12 12.
« Les terres disparaissent...
l’équivalent de Paris chaque année ! »
Pourquoi
votre association cherche-t-elle à planter des arbres ?
« Parce que 1830 hectares de terres agricoles et naturelles sont sacrifiées
tous les ans dans le Nord - Pas-de-Calais, c’est l’équivalent de Paris
intra-muros ! On construit de l’habitat, des ZAC, des routes, des parkings...
L’homme est de plus en plus « hors sol », se salir les mains devient compliqué
pour les gens. Remuer la terre, ce n’est plus dans nos gènes. Surtout s’il fait
froid ou s’il pleut : on préfère alors aller au centre commercial... Nous ne
sommes pas passéistes, mais il nous semble essentiel que le législateur
s’empare de cette question.Si on ne fait rien pour lutter contre cela, Lille et
Paris seront deux mégalopôles connectées, en 2050 ! »
Vous
militez aussi pour les déplacements doux ? Vous êtes une association écologiste
?
« Nous sommes écologues, pas écologistes. Il est temps qu’on puisse offrir
d’autres moyens de déplacements que l’automobile. Aujourd’hui, peu d’endroits
permettent de se déplacer à vélo en site propre, on est presque toujours à
proximité des autos dans la métropole lilloise. Le chemin Europiat, c’est
justement une ligne de transition douce entre la ville et la campagne, il faut
le conserver pour les générations futures, l’agriculture, pour la bioversité...
et pour l’enchantement de nos yeux. »
Comment
mettre en place l’opération « Mosaïque de paysages » ?
« Nous avons déjà mobilisé, pour planter 20 000 arbres dans le Douaisis,
des lycées, des écoles, des détenus, et aussi des particuliers. Les plantations
du chemin de Saint-Piat se feront de novembre 2014 à mars 2015, lors de
week-ends (entre un et cinq, c’est encore à déterminer). Bien évidemment, tout
se fera en concertation avec le monde agricole. »I.E.
http ://planteursvolontaires.blogspot.fr
Les planteurs volontaires
veulent s’implanter en Pévèle: ils lancent un appel aux dons et aux bénévoles
Publié le
03/05/2014
La Voix du
Nord
Le «
crowdfunding » entendez par là, financement participatif, est une opération
permettant de récolter de petites sommes auprès d’un large public en vue de
financer un projet. Séduits par le concept, les trois co-dirigeants et les
membres de l’association Les planteurs volontaires du Nord-Pas-de-Calais ont
pris la décision de l’adopter pour financer une grande opération intitulée «
Une forêt pour le Nord-Pas-de-Calais ». Objectif clairement affiché : planter
300 arbres dans la région (le lieu n’est pas encore choisi) afin de recréer un
micromassif forestier.
Chaque
habitant, chaque entreprise, chaque acteur de la région est appelé à verser une
petite somme (minimum 10 euros, le prix d’un arbre d’essence locale uniquement)
afin de parrainer la plantation. Il faut le préciser ; tout le reste est pris
en charge par l’association. Les nouveaux parrains seront invités cordialement
à la mise en terre. L’occasion d’une belle opération festive. L’un des
objectifs : se faire plaisir. « Nous sommes dans le parrainage de l’arbre
bonheur, de l’arbre souvenir d’un événement particulier. Le petit geste en
faveur de l’environnement local est aussi tout à fait autorisé voire même
fortement conseillé », explique Thierry Luisin, cofondateur de
l’association. Ce dernier est venu dans la Pévèle faire du repérage. Il
aimerait aussi trouver des bénévoles pour implanter l’association dans le
secteur.
Thierry,
diplômé de Sciences Po Lille (en spécialité politique locale de développement
durable), maîtrise parfaitement son sujet et devient intarissable dès qu’il
s’agit d’inviter toute une population à se bouger pour aider à reboiser notre
région « la plus sinistrée sur ce plan-là ». Et de développer : « Les
espaces naturels et la biodiversité disparaissent de façon inquiétante. Il faut
aussi savoir qu’un arbre capte en moyenne 167 kg de CO2 en 80 ans de vie, donc
si on plante 300 arbres, c’est 5 tonnes de CO2 en moins dans l’atmosphère
». Planter un arbre n’a pas seulement un intérêt écologique, il faut le
rappeler, l’économie, le social et l’aspect paysager sont également à prendre
en compte. « C’est la chaîne de la vie tout simplement ».
Les
plantations sont construites en coopération avec les acteurs du territoire :
collectivités, agriculteurs, entreprises, associations locales et sont toujours
accompagnées d’un volet pédagogique. Les chantiers sont ouverts à tous, de même
que l’espace planté. Bilan final saison 2013 : 500 planteurs volontaires, 21
000 arbres arbustes et fruitiers plantés en un an.
Contact :
Les Planteurs volontaires du Nord-Pas-de-Calais, 06 77 73 26 66 ;
http://www.cowfunding.fr/une-foret-pour-le-nord-pas-de-calais/ ; planteursvolontairesnpdc@gmail.com. (L’association est déclarée
d’intérêt général et bénéficie à ce titre d’une déduction fiscale. Exemple :
pour 100 € donnés, le coût réel est de 33 €.)
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