revue de presse



Planteurs volontaires : feu vert pour une opération à Seclin


Publié le

Par Marie-Catherine NICODÈME

Munis de bêches, ciseaux, d’une débroussailleuse thermique, des planteurs volontaires ont débarqué jeudi matin, à Seclin, dans un ancien chemin agricole, avec l’espoir, en le reboisant de 1 500 arbustes, de le réhabiliter.



Jeudi, quatre-vingts personnes ont nettoyé et planté sur les deux cents premiers mètres du chemin mille cinq cents arbustes.

Braver le froid pour planter des arbres, certains diront qu’ils sont givrés. Eux vous rétorqueront qu’ils sont engagés et passionnés de nature. Thierry Luisin, Alan Guillou et Cédric Macrez, fondateurs de l’association des Planteurs volontaires en 2013, avaient organisé, jeudi, une nouvelle opération de reboisement. Et avaient ciblé Seclin, en collaboration avec l’office de tourisme.

Un chemin délaissé par le public qui relie le fort de Seclin à la zone Unexpo (à hauteur des cheminées Philippe) qui a pourtant une histoire. « Il s’agit d’un très vieux chemin agricole qui servait de transit pour les personnes, les marchandises et qui a été engloutie par l’urbanisation » , explique Alan Guillou. Les Planteurs volontaires ont décidé de réhabiliter cet ancien chemin pour qu’il puisse être, de nouveau, emprunté.

Des essences locales

Ils ont d’abord cherché des financements, puis mobilisé des troupes. Des associations. Centres de formations. Des structures d’accueil... Autant de bonnes volontés qui ont accepté de retrousser leurs manches pour nettoyer 200 mètres du site. L’arborer d’essences locales. Principalement de noisetiers, noyers, d’arbres à fruits à coques pour que « dans 30 ans, les promeneurs puissent glaner », imagine Alan Guillou pendant que Benjamin, du CFA de l’institut de Genech, essaie de ne pas glisser sur les accotements. « Mais ça va, je m’attendais à ce que la terre soit plus dure à travailler », confie-t-il.

Un seul Seclinois...Braver les intempéries, « c’est toujours mieux que de travailler dans la grande distribution ». Le trentenaire a choisi la voie paysagère pour s’offrir un avenir meilleur. Comme lui, jeudi, près de 80 personnes auront planté 1 500 arbustes. Et un seul Seclinois a répondu à l’appel de l’office de tourisme, Marcel, 66 ans. « Je pense que le mauvais temps a rebuté pas mal de monde. » Peut-être est-ce la seule raison...


 


Quand les hôteliers plantent... des hôtels pour nos insectes à Gondecourt
Publié le 19/01/2015
PAR ISABELLE ELLENDER

La zone de maraîchage par l’insertion de Gondecourt est désormais ceinturée par une haie. L’opération a réuni l’Association des planteurs volontaires, des salariés de Novotel, la société Pur Projet, des jeunes d’un IME de Villeneuve d’Ascq, et bien sûr l’équipe de maraîchers. Objectif : préserverla biodiversité.

 

Deux cents arbustes et quinze fruitiers ont été plantés sur la zone de maraîchage bio à la sortie de Gondecourt, par des hôteliers et des élèves d’IME. 

On a tous vu, dans les hôtels, ces panonceaux nous invitant à ne laisser au sol que les serviettes de toilette sales, pour économiser l’énergie. On s’est parfois dit que le développement durable a bon dos, et qu’il s’agit surtout, pour l’hôtel en question, d’économiser... quelques sous. Eh bien, ce vendredi à Gondecourt, des responsables d’hôtels Novotel ont tenu à nous prouver le contraire.
« La moitié de ces économies est versée à des projets liés au développement durable », a ainsi fait savoir Arnaud Feucherolles, directeur qualité et développement durable Mercure-Novotel France. « Nous venons d’ailleurs d’obtenir la certification ISO 14001 pour nos actions : tri des déchets, économies sur le linge lavé, ampoules led, réduction de la consommation en eau, etc. »
Deux cents arbustes, quinze fruitiers
L’opération, organisée vendredi à Gondecourt, fait partie intégrante de ce programme. Vingt-cinq collaborateurs du groupe (directeurs d’hôtels Novotel, etc.) se sont déplacés pour mettre en terre 200 arbustes. Sous la houlette de Thierry Luisin, de l’Association des planteurs volontaires, fusains d’Europe, troëns des bois, épinettes noires, cornouilliers, charmes ont pris place autour de la zone de maraîchage pilotée par le centre d’insertion Bois-Blancs, à Lille.
Quinze fruitiers (pruniers, pommiers, poiriers, des variétés régionales anciennes) ont également été plantés par les hôteliers, ou par les jeunes de l’IME du Chemin-Vert, à Villeneuve d’Ascq. La zone de maraîchage est donc ceinte, désormais, d’une belle haie...
Région la moins boisée de France
On comprend l’intérêt de ce type d’opérations quand on écoute Thierry Luisin : « Notre région est la moins boisée de France, avec 10 % de surface boisée, contre 30 % en moyenne au niveau national. Les haies et les vergers ont une multitude de fonctions, dont celle de lutter contre la pollution, éviter les mouvements de terrain, abriter les insectes ». Ce qui fera dire à Jean-Marie Deshoux, cofondateur de Pur Projet (qui accompagne le groupe Accor dans ce type d’actions) qu’on plantait vendredi des « hôtels à insectes, qui vont accueillir les hôtes de l’agriculture de demain ».
EN SAVOIR PLUS
Le maraîchage d’insertion à Gondecourt : (89, rue de la Barre). Ce chantier d’insertion, piloté par le CIBB des Bois-Blancs, à Lille, a été lancé à la rentrée 2013 et s’est concrétisé en septembre 2014 par l’ouverture d’un point-vente de légumes.
Les plantations financées par Accor : le groupe Accor, accompagné par la société Pur Projet, a planté 3 millions d’arbres en quatre ans. Outre le site de Gondecourt, deux autres lieux vont être plantés ces jours-ci : l’un près de Toulouse, l’autre près de Lyon.
L’Association des planteurs volontaires Nord - Pas-de-Calais : créée en 2013, elle a pour objectif de reboiser notre région, en associant les simples citoyens, personnes handicapées, détenus, salariés, etc.) ; 800 à 1 000 personnes plantent 20 000 arbres par an.


Boiry-Notre-Dame : on a vu une forêt pousser sous nos yeux en une seule journée

PUBLIÉ LE 07/11/2014 
PAR MAXIME MASCOLI (texte) et PASCAL BONNIERE (photos)

Les Planteurs volontaires du Nord - Pas-de-Calais ont fait, un peu, reculer la déforestation galopante de la région. Aidés d’élèves du lycée agricole du Tilloy et de détenus de la maison d’arrêt de Douai, ils ont planté pas moins de 4 660 arbres dans un champ. Un investissement pour les générations futures.


Elles ressemblent encore à des brindilles, mais, d’ici quelques décennies, ces jeunes pousses formeront une dense forêt là où il n’y avait hier qu’un simple champ près de Boiry-Notre-Dame. En tout, ce sont 4 660 arbres qui ont été plantés en l’espace d’une journée grâce aux Planteurs volontaires du Nord - Pas-de-Calais, une association qui a pour objectif de reboiser la région, fortement déficitaire en espaces forestiers.
« C’est l’agriculteur propriétaire du terrain qui nous a contactés pour que l’on plante des essences », détaille Thierry Luisin, membre de l’association née il y a un an. Pourquoi a-t-il décidé de se passer ainsi d’une telle terre cultivable ? « C’est une parcelle qui rapporte, mais elle est difficile à cultiver, explique François Vivier, le propriétaire. Alors je voulais faire quelque chose dont profiteraient mes enfants et petits-enfants. Moi, j’en tirerai un honneur. » Grâce à son geste, c’est 1,6 hectare de bois supplémentaire dans la région. Une goutte de verdure bienvenue (voir ci-dessous).

Ces 4 660 jeunes chênes, frênes, noisetiers et autres merisiers ne se sont pas plantés seuls. C’est le second intérêt de l’opération des Planteurs volontaires : une cinquantaine de jeunes du lycée agricole de Tilloy-les-Mofflaines et des détenus en fin de peine de la maison d’arrêt de Douai ont travaillé main dans la main vendredi toute la journée.
L’occasion pour les premiers de se lancer dans des travaux pratiques – « on est aussi bien dans de l’aménagement paysager que dans la production », se félicite un enseignant, Guillaume Podevins – et de sortir, tout en se sentant utile, pour les seconds. « Être bénévole au moins une fois dans sa vie, c’est agréable », sourit l’un d’eux, pelle à la main. « Ça permet de casser la mauvaise image des détenus », soutient leur accompagnateur.


Sur le terrain, les lycéens n’hésitent pas une seconde à aller les voir. « Les jeunes n’ont rien dit quand ils ont su qu’il y aurait des détenus, ni leurs parents d’ailleurs », sourit Guillaume Podevins. Ce jour-là, les graines de la tolérance ont aussi été plantées et ne demandent plus qu’à germer.

Ils reboisent le Nord-Pas-de-Calais

Publié sur le site www.franceinfo.fr, le 02/08/2014
les Planteurs Volontaires du Nord-Pas-de-Calais

Les Planteurs Volontaires du Nord-Pas-de-Calais

Grâce à des centaines de bénévoles, "Les Planteurs Volontaires du Nord-Pas-de-Calais" interviennent dans la région la moins boisée de France.

L’association des Planteurs Volontaires du Nord Pas de Calais développe des projets de reboisement citoyen sur l'ensemble de la région la moins boisée de France (9% contre 30% de moyenne nationale).
L’objectif est de mobiliser et de sensibiliser les habitants, et les collectivités, autour d’un projet d’intérêt général : la préservation et l’amélioration de l’environnement de proximité par un geste simple, la plantation d’un arbre.
L'hiver dernier, de novembre à mars, 500 bénévoles ( des enfants de centres de loisirs tout comme des grands-parents) ont planté 20.000 arbres ou arbustes. "Uniquement des essences traditionnelles de la région, précise Thierry Luisin, co-fondateur de l'association. Des noisetiers, des saules, des érables, des frênes, des fusains..."
Association des Planteurs Volontaires du Nord-Pas-de-Calais / 1, rue de Seclin / 59000 LILLE

 Nicolas Stoufflet

Retrouvez l'article sur le site: http://www.franceinfo.fr/emission/les-uns-pour-les-autres/2014-ete/ils-reboisent-le-nord-pas-de-calais-08-02-2014-05-18




Et si on plantait des arbres sur le chemin franco-belge de Saint Piat?


PUBLIÉ LE 16/07/2014






Il était une fois un chemin transfrontalier presque rectiligne, reliant depuis des siècles la partie française et le secteur belge du vieux « pays de Pévèle ». Trente-deux kilomètres, entre Tournai, Bouvines et Seclin, dont deux-tiers en France. Un premier projet avait été inscrit dans le cadre du programme européen Interreg, en 2013 : « Europiat Tournai, Bouvines, Seclin ».


Tourisme et préservation

Le nouveau projet, « Mosaïque de paysages », est porté par l’office de tourisme de Seclin et l’association des Planteurs volontaires (lire ci-dessous). « Le développement de ce chemin est important pour le développement économique et touristique du secteur », analyse Sophie Boniface, la directrice de l’office de tourisme. Il s’agit donc de « valoriser touristiquement ce chemin, de le préserver grâce à des plantations car sinon, il risque de disparaître, en étant cultivé, ou tout simplement oublié. » Les chemins connexes à cet axe principal pourraient, eux aussi, bénéficier de plantations d’arbres et d’arbustes. « Il s’agit de confirmer la vocation écologique de cette trame verte et de constituer la partie inférieure d’une ceinture verte autour de Lille, alors que pour l’instant, il y a un trou entre Bouvines et Seclin. »



Tout le monde peut participer

L’originalité du projet, c’est aussi de faire participer tout un chacun : 4 000 arbres et arbustes devraient être plantés la première année. Essentiellement des saules têtards, emblématiques de notre région, mais aussi des viornes, des charmes, des troènes, des fruitiers aussi. On peut déjà s’inscrire auprès de l’office de tourisme de Seclin.

Le dossier a été envoyé à deux fondations : Norauto et la Fondation de France et ses concepteurs espèrent que leur idée sera retenue... et subventionnée. Car l’ensemble a un coût : 69 000 € dans un premier temps. Cela comprend les « diagnostics » et études techniques, l’encadrement, les fournitures (12 000 € pour 4 000 arbres et arbustes et cent fruitiers), le matériel, une exposition, etc.

Contact : office de tourisme de Seclin et environs, 03 20 90 12 12.



« Les terres disparaissent... l’équivalent de Paris chaque année ! »

Pourquoi votre association cherche-t-elle à planter des arbres ?

« Parce que 1830 hectares de terres agricoles et naturelles sont sacrifiées tous les ans dans le Nord - Pas-de-Calais, c’est l’équivalent de Paris intra-muros ! On construit de l’habitat, des ZAC, des routes, des parkings... L’homme est de plus en plus « hors sol », se salir les mains devient compliqué pour les gens. Remuer la terre, ce n’est plus dans nos gènes. Surtout s’il fait froid ou s’il pleut : on préfère alors aller au centre commercial... Nous ne sommes pas passéistes, mais il nous semble essentiel que le législateur s’empare de cette question.Si on ne fait rien pour lutter contre cela, Lille et Paris seront deux mégalopôles connectées, en 2050 ! »

Vous militez aussi pour les déplacements doux ? Vous êtes une association écologiste ?

« Nous sommes écologues, pas écologistes. Il est temps qu’on puisse offrir d’autres moyens de déplacements que l’automobile. Aujourd’hui, peu d’endroits permettent de se déplacer à vélo en site propre, on est presque toujours à proximité des autos dans la métropole lilloise. Le chemin Europiat, c’est justement une ligne de transition douce entre la ville et la campagne, il faut le conserver pour les générations futures, l’agriculture, pour la bioversité... et pour l’enchantement de nos yeux. »

Comment mettre en place l’opération « Mosaïque de paysages » ?

« Nous avons déjà mobilisé, pour planter 20 000 arbres dans le Douaisis, des lycées, des écoles, des détenus, et aussi des particuliers. Les plantations du chemin de Saint-Piat se feront de novembre 2014 à mars 2015, lors de week-ends (entre un et cinq, c’est encore à déterminer). Bien évidemment, tout se fera en concertation avec le monde agricole. »I.E.




Les planteurs volontaires veulent s’implanter en Pévèle: ils lancent un appel aux dons et aux bénévoles 
Publié le 03/05/2014
La Voix du Nord
Le « crowdfunding » entendez par là, financement participatif, est une opération permettant de récolter de petites sommes auprès d’un large public en vue de financer un projet. Séduits par le concept, les trois co-dirigeants et les membres de l’association Les planteurs volontaires du Nord-Pas-de-Calais ont pris la décision de l’adopter pour financer une grande opération intitulée « Une forêt pour le Nord-Pas-de-Calais ». Objectif clairement affiché : planter 300 arbres dans la région (le lieu n’est pas encore choisi) afin de recréer un micromassif forestier.

Chaque habitant, chaque entreprise, chaque acteur de la région est appelé à verser une petite somme (minimum 10 euros, le prix d’un arbre d’essence locale uniquement) afin de parrainer la plantation. Il faut le préciser ; tout le reste est pris en charge par l’association. Les nouveaux parrains seront invités cordialement à la mise en terre. L’occasion d’une belle opération festive. L’un des objectifs : se faire plaisir. « Nous sommes dans le parrainage de l’arbre bonheur, de l’arbre souvenir d’un événement particulier. Le petit geste en faveur de l’environnement local est aussi tout à fait autorisé voire même fortement conseillé », explique Thierry Luisin, cofondateur de l’association. Ce dernier est venu dans la Pévèle faire du repérage. Il aimerait aussi trouver des bénévoles pour implanter l’association dans le secteur.
Thierry, diplômé de Sciences Po Lille (en spécialité politique locale de développement durable), maîtrise parfaitement son sujet et devient intarissable dès qu’il s’agit d’inviter toute une population à se bouger pour aider à reboiser notre région « la plus sinistrée sur ce plan-là ». Et de développer : « Les espaces naturels et la biodiversité disparaissent de façon inquiétante. Il faut aussi savoir qu’un arbre capte en moyenne 167 kg de CO2 en 80 ans de vie, donc si on plante 300 arbres, c’est 5 tonnes de CO2 en moins dans l’atmosphère ». Planter un arbre n’a pas seulement un intérêt écologique, il faut le rappeler, l’économie, le social et l’aspect paysager sont également à prendre en compte. « C’est la chaîne de la vie tout simplement ».
Les plantations sont construites en coopération avec les acteurs du territoire : collectivités, agriculteurs, entreprises, associations locales et sont toujours accompagnées d’un volet pédagogique. Les chantiers sont ouverts à tous, de même que l’espace planté. Bilan final saison 2013 : 500 planteurs volontaires, 21 000 arbres arbustes et fruitiers plantés en un an.
Contact : Les Planteurs volontaires du Nord-Pas-de-Calais, 06 77 73 26 66 ; http://www.cowfunding.fr/une-foret-pour-le-nord-pas-de-calais/ ; planteursvolontairesnpdc@gmail.com. (L’association est déclarée d’intérêt général et bénéficie à ce titre d’une déduction fiscale. Exemple : pour 100 € donnés, le coût réel est de 33 €.)








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